Catalogne : le dialogue de sourds
Après la mise sous tutelle de la Catalogne, Carles Puigdemont a appelé les séparatistes à s'opposer pacifiquement à la décision de Madrid.
Carles Puigdemont défie Madrid et met soigneusement en scène sa résistance. Le président catalan a été officiellement destitué, mais dans son bastion séparatiste de Gérone, il est le héros de l'indépendance catalane.
"Président", scande la foule. Ce qui compte, c'est communiquer sur le soutien indéfectible de son camp à l'heure où Madrid le menace de poursuites judiciaires pour "rébellion". "J'ai peur qu'il soit mis en prison", confie ainsi une femme. "Ce serait vraiment une injustice irréparable de le mettre en prison", estime un homme.
Aucun soutien étranger
Avant ce bain de foule triomphale, Carles Puigdemont a réaffirmé, dans une courte allocution, son objectif : imposer la République catalane et s'opposer à la mise sous tutelle de Madrid. Une résistance qu'il souhaite pacifique.
La foule lui crie une dernière fois qu'il n'est pas seul, mais Carles Puigdemont le sait : il ne bénéficie pour l'heure d'aucun soutien étranger dans son opposition à Madrid.
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