Cet article date de plus de douze ans.

Peleas de Abajo, un village ruiné

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour

Peleas de Abajo (province de Zamora de la communauté de Castille-et-León au nord-ouest du pays) pourrait être le symbole de la crise économique et immobilière que traverse l’Espagne aujourd’hui.

Neuf photos datées du 8 mars 2012 illustrent ce propos

Ce village peuplé de 260 habitants a contracté une dette de 4,6 millions d’euros. Plus de 18.000 euros par habitant.

Cinq cents années ne suffiraient pas à la rembourser, estime le maire, Felix Roncero. (REUTERS/Susana Vera)
Mais la crise n’est pas seule en cause.

Ces trente dernières années, la ville n’a connu que deux maires, Josefa Rodriguez et son fils Marcello, jusqu’à l’arrivée du nouvel élu, Félix Roncero, en mai 2011. (REUTERS/Susana Vera)
Ce dernier découvre alors le pot aux roses, les caisses sont pratiquement vides.

La mère et le fils avaient jeté l’argent par les fenêtres. (REUTERS/Susana Vera)
Forêts, propriétés… le village a été obligé de tout céder aux banques et aux fournisseurs. (REUTERS/Susana Vera)
Il ne reste à la commune que la mairie et la maison de retraite, Virgen del Carmen, dont les 300.000 euros de subventions ont été dilapidées par les anciens locataires de l’hôtel de ville.

Reste une dette de près de trois millions d’euros auprès des caisses d’épargnes. (REUTERS/Susana Vera)
Si cette résidence est en partie responsable de la terrible situation de la ville, elle est aussi son dernier espoir. (REUTERS/Susana Vera)
Luxueuse, mais occupée à seulement à 20% de ses capacités. La directrice de l’établissement espère pouvoir y attirer rapidement de nouveaux pensionnaires.

La somme qu’elle verse à la municipalité pourrait permettre de rembourser un cinquième de la dette. (REUTERS/Susana Vera)
De plus, les familles en visite permettraient de remplir le bar du village souvent vide. (REUTERS/Susana Vera)
Excédés ou désespérés, beaucoup de ses habitants souhaitent l’incarcération des anciens édiles. (REUTERS/Susana Vera)

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