Violent tremblement de terre au Japon : peu de dégâts, quelques blessés
Une alerte au tsunami vite transformée en alerte au raz-de-marée a été lancée peu après neuf heures ce vendredi matin, aussitôt après le tremblement de terre. Elle a été levée avant midi.
Elle concernait une
longue partie de la côte pacifique du Japon, soit plus de 500 km du nord
au sud, de la pointe de l'île septentrionale de Hokkaïdo jusqu'à la
côte située à l'est de Tokyo. Une région déjà frappée par le tsunami du 11 mars 2011.
L'agence de météo japonaise avait prévu des vagues jusqu'à deux mètres
ce vendredi matin. En fait la plus haute d'une série de trois n'a pas
dépassé un mètre dans les secteurs concernés.
Selon la compagnie Tokyo Electric, aucune irrégularité n'a été détectée
au niveau des émissions radioactives autour de la centrale nucléaire de
Fukushima-Daishi, située à quelque 80 km.
Le tremblement de terre a toutefois perturbé momentanément le trafic des trains express Shinkansen desservant le nord-est du pays, le trafic aérien ainsi que la circulation sur la principale autoroute du Tohoku.
La peur de revivre le tsunami de 2011
"Souvenez-vous du séisme et du tsunami de l'an passé. Appelez vos voisins et fuyez immédiatement vers les hauteurs" (NHK)
"Nous appelons les gens à évacuer vers des zones élevées, à travers le canal radio spécial catastrophe " a indiqué le responsable de la mairie de Minamisanriku, dans la préfecture de Miyagi.
Le témoignage de Florence Otsuki, une Française mariée à un Japonais qui vit à Sendai depuis plus de 30 ans. Elle raconte à Delphine Gotchaux.
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