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Vidéo Quand les Parisiens étaient opposés à la circulation des voitures sur les voies sur berges

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En 1964, les Parisiens étaient contre les voies sur berges
En 1964, les Parisiens étaient contre les voies sur berges En 1964, les Parisiens étaient contre les voies sur berges
Article rédigé par franceinfo
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Le projet, qui doit être adopté lundi, prévoit de piétonniser la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km. De quoi susciter la colère de certains habitants de la capitale. Pourtant, lorsque que la circulation avait été autorisée sur cet axe, il y a plus de quarante ans, la mesure avait été très critiquée.

La piétonnisation des berges de Seine rive droite de la capitale a été définitivement adoptée, lundi 26 septembre, par un vote du Conseil de la Paris. La mesure n'enchante pas tous les Parisiens. Une pétition, lancée sur le site change.org par la droite francilienne, a déjà été signée par quelque 3 900 personnes.

Pourtant, en 1964, lorsque le projet d'autoroutes sur berges a été présenté aux Parisiens, ils se sont montrés plus critiques. "Il y aura beaucoup plus de voitures. Il y en a déjà pas mal mais bon, il y en aura encore plus. (...) Ça fera du bruit, c'est dommage", réagissait une femme interrogée à l'époque. "C'était une promenade assez pittoresque quand même. Les quais de la Seine, c'est ce qu'il y a de mieux", se désolait un promeneur.

"Ça pue, ça pollue et ça rend nerveux"

De son côté, le préfet expliquait que le projet était nécessaire puisqu'il permettrait de "faciliter la circulation automobile" et de supprimer 23 feux rouges dans la capitale. En 1972, cinq ans après leur inauguration, les voies sur berges comptaient encore des détracteurs. "Ça pue, ça pollue et ça rend nerveux", scandaient des opposants, qui réclamaient la piétonnisation de cette route.

La lutte contre la pollution atmosphérique est l'un des arguments mis en avant par Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, pour justifier la piétonnisation. "Paris est une ville qui est trop polluée, une ville dans laquelle il y a des morts liés à la pollution. Sur la métropole du Grand Paris, ce sont environ 6 500 décès par an supplémentaires. Donc il faut agir maintenant", a-t-elle insisté lundi sur RTL.

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