Un an après Fukushima, seuls 13% des Français disent non au nucléaire
Un tiers des sondés se disent inquiets en ce qui concerne les centrales françaises. Mails ils étaient plus de 50 % en avril 2011.
La catastrophe de Fukushima, au Japon, n'a pas durablement ancré de sentiment antinucléaire en France. Un an après, seuls 13% des Français se disent "opposés" au recours à l'énergie nucléaire, alors qu'ils étaient 20% en juillet 2011, selon un sondage Ifop publié vendredi 9 mars par le site Atlantico.fr.
La grande majorité des personnes interrogées se répartissent entre celles qui sont favorables au nucléaire (37%) et les hésitants (36%). Sans surprise, les avis varient en fonction des sympathies politiques.
A l'UMP, on aime l'atome, au PS, on ne sait pas trop
La plus importante proportion de personnes pro-atome se retrouve chez les sympathisants UMP (71% de favorables, 23% d'hésitants et 1% d'opposants). Les sympathisants socialistes sont majoritairement hésitants (47%, contre 31% de favorables et 15% d'opposants), alors que ceux d'Europe Ecologie-Les Verts sont plutôt antinucléaires (45%, contre 34% d'hésitants et 18% de favorables).
Sur la question plus spécifique de leur "niveau d'inquiétude à l'égard des centrales nucléaires françaises", les personnes interrogées sont majoritairement peu inquiètes (47%), voire "pas du tout" (11%), alors que 34% des sondés se disent au contraire "assez inquiets" et 8% "très inquiets".
Il y a onze mois, plus d'un Français sur deux était inquiet
Un an après l'accident de Fukushima, qui avait fait suite au séisme et au tsunami ayant frappé le Japon le 11 mars 2011, le nombre de Français "inquiets" recule par rapport à des enquêtes précédentes menées en 2011. Ainsi, en avril 2011, quelques semaines après l'accident, 21% des Français se disaient "très inquiets" et 35% étaient "assez inquiets".
Etude réalisée du 6 au 9 mars 2012 en ligne, sur un échantillon de 992 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus.
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