Statut de réfugié climatique : la Nouvelle-Zélande dit non
Ioane Teitiota, 37 ans, espérait bien être le premier "réfugié climatique". Ses avocats avaient plaidé qu'il ne pouvait rentrer chez lui car leréchauffement climatique met en péril son pays natal.
Un constat que n'a pas contesté le juge de la Haute cour, John Priestley. Mais il a rejeté l'argument de la défense qui avançait quel'homme était victime d'une "persécution passive " de la part de l'environnement.
"Ces demandes (d'obtention de statut de réfugié climatique) sont unenouveauté et font preuve d'un bel optimisme, mais elles ne sont pas convaincantes, et elles sont donc vouées à l'échec" .
Et il a justifié son jugement par l'importance du phénomène : si ces demandes étaient acceptées, "des millions de personnes menacées à moyen terme par des privations économiques, les conséquences d'une catastrophe naturelle, d'une guerre, ou confrontées aux difficultés à attendre duréchauffement climatiques, pourraient alors d'un coup prétendre à la protectionde la convention sur les réfugiés" .
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