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Sivens, Roybon, NDDL : découvrez les 104 projets contestés

Alors que le tribunal administratif de Grenoble a examiné ce jeudi quatre recours visant à suspendre ou pas les travaux du Center Parcs de Roybon (Isère), France Info vous révèle les 100 autres projets contestés en France. Les associations locales dénoncent des ressorts similaires ; les élus locaux veulent eux éviter que les dossiers finissent avec des occupations des lieux par des zadistes.
Article rédigé par franceinfo
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  (La contestation contre le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes est un symbole des projets contestés en France © MaxPPP)

Parmi cette centaine de projets contestés, on trouve de tout. Des golfs, des décharges, de grands projets industriels comme celui de l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse), mais aussi près d’une trentaine de routes ou d’autoroutes, des liaisons ferroviaires comme le Lyon-Turin... Ou encore des centres commerciaux comme Europacity en Île-de-France, avec sa piste de ski intérieure.

Projets inutiles pour les uns, projet déclaré d’utilité publique pour les autres : l’environnement contre l’emploi et l’attractivité d’un territoire s’opposent la plupart du temps. Les 3.000 associations locales de la fédération France Nature Environnement ont fait remonter à France Info leurs combats locaux. Tous ne font pas l’objet d’une occupation des lieux, mais cela pourrait bientôt changer. Bientôt une "zad" (zone à défendre) ? Les associations locales ne le souhaitent pas toujours quand elles voient ce qui s’est passé à Sivens. Cependant, elles sont parfois contactées par des militants de Notre-Dame-des-Landes ou de Sivens pour venir aussi "mettre la pression" sur leur projet.

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En tout cas, à chaque fois, elles reprennent des arguments écologiques : la destruction d’espaces naturels ou agricoles. Des procédures juridiques sont engagées : les associations contestent les autorisations de destruction d’espèces protégées ou les dérogations à la loi sur l’eau.

Pour les aménageurs, ces procédures font traîner le projet ; alors parfois les travaux démarrent même si la justice ne sait pas totalement prononcer. Comme par exemple pour Sivens. Mais les contestataires ont aussi souvent l’impression de ne pas avoir été entendus dans les enquêtes publiques. Enfin, dernier argument commun : un gaspillage d’argent public alors que selon les opposants, les retours sur investissement ne sont pas sûrs. Un argument qui mobilise beaucoup plus de monde que les quelques militants écologistes locaux.

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