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Si plusieurs médias français rapatrient la plupart de leurs envoyés spéciaux au Japon, d'autres allègent leur dispositif

A France Télévisions, le dispositif va être "allégé", a dit le patron de l'info du groupe public Thierry Thuillier, alors qu'à Radio France, seul le correspondant habituel reste à Tokyo, selon son président Jean-Luc Hees.L'AFP reste pour l'instant en appliquant "de strictes mesures de sécurité", a indiqué Philippe Massonnet, le directeur de l'info.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
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  (France 3 - Sylvain LEGRAND)

A France Télévisions, le dispositif va être "allégé", a dit le patron de l'info du groupe public Thierry Thuillier, alors qu'à Radio France, seul le correspondant habituel reste à Tokyo, selon son président Jean-Luc Hees.

L'AFP reste pour l'instant en appliquant "de strictes mesures de sécurité", a indiqué Philippe Massonnet, le directeur de l'info.

A France Télévisions, Thierry Thuillier a précisé: "On a des équipes à Sendaï et à Tokyo. La première des priorités, c'est de rapatrier les équipes de Sendaï à Tokyo. Ensuite, on rassemble l'ensemble de nos équipes à Osaka". Sept personnes travaillant pour France Télévisions ont déjà quitté le pays et cinq autres devaient partir mercredi. Selon lui, il restera mercredi une quinzaine de personnes à Osaka, "mais, s'il y a une accélération (des événements), on se réserve la possibilité de rapatrier tout le monde sans délais".

A Radio France, concernant le correspondant habituel restant à Tokyo, le président du groupe public Jean-Luc Hees, a annoncé que "bien sûr notre maison lui portera assistance s'il souhaite rentrer". Au total, sept personnes de Radio France doivent regagner la France. Seul un journaliste de France Culture demeure pour l'instant à Sapporo (Nord).

L'AFP, "à l'instar de la plupart des grands médias internationaux", reste au Japon en appliquant "de strictes mesures de sécurité en s'appuyant sur un dispositif souple pouvant évoluer d'une minute à l'autre", a déclaré le directeur de l'information. "Nos équipes sur le terrain sont positionnées de la sorte qu'elles puissent s'extraire rapidement d'une zone qui pourrait devenir dangereuse", a précisé M.Massonnet.

A i-Télé, deux équipes étaient en cours de rapatriement mardi. "Les quatre envoyés spéciaux ont quitté Tokyo pour Osaka, d'où ils doivent s'envoler pour Paris", a déclaré Albert Ripamonti, directeur de la rédaction. A M6, on précise que deux envoyés spéciaux ont également été rapatriés sur Osaka d'où ils doivent regagner Paris.

TF1, qui a compté jusqu'à quatre équipes d'envoyés spéciaux au Japon, soit 11 personnes, en garde deux à Osaka. Une autre est rentrée à Paris et la dernière venant de New Delhi a regagné la capitale indienne.

Les six envoyés spéciaux de BFM (radio et télévision) rejoignent également Osaka et deux d'entre eux, à leur demande, reviendront sur Paris. Le correspondant d'Europe 1 au Japon s'est lui aussi replié mardi sur Osaka et l'envoyé spécial de la station rentre sur Paris.

Les deux envoyés spéciaux de RTL vont eux être rapatriés en France mercredi, a précisé Catherine Mangin, directrice de la rédaction. En revanche, le correspondant à Tokyo, à qui la radio a proposé de partir, a souhaité rester. "Depuis le début, on a le risque d'irradation en tête, a souligné Catherine Mangin. On n'est pas sûr de la fiabilité des informations fournies par le gouvernement japonais, et il est donc hors de question, évidemment, d'exposer de quelque manière que ce soit des journalistes à ce risque".

A France 24, la chaîne a demandé à ses trois correspondants en Asie, envoyés à 100 kilomètres au nord de la centrale de Fukushima, de remonter plus au nord.

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