Cet article date de plus d'un an.

Certains pesticides utilisés en Europe sont bien plus nocifs qu'imaginé, selon une nouvelle étude

En Europe, une partie des pesticides appartenant à la famille des PFAS serait beaucoup plus problématique et nocive qu'imaginé jusqu'à présent. C'est la conclusion d'un rapport de l'association Générations Futures.
Article rédigé par Etienne Monin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les polluants éternels sont présents parmi les pesticides utlisés pour l'agriculture. (Illustration) (AXEL SEIDEMANN / DPA)

L'association Générations Futures met en lumière la présence de nombreux composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS), aussi connus sous le nom de "polluants éternels" dans les pesticides,dans son rapport publié jeudi 9 novembre. Il s'agit d'une molécule très persistante que l'Europe cherche par ailleurs à bannir, sauf pour l'agriculture. Le PFAS est à la fois une substance courante pour la vie quotidienne, puisqu'elle permet de fabrique les poêles Tefal ou les emballages des burgers. Mais c'est aussi une molécule très problématique qui peut rester pendant des générations dans l'environnement.

Une forte augmentation de la vente de pesticides contenant des PFAS

L’Europe essaye de s’en débarrasser. Plusieurs pays ont déposé une proposition de restriction, et c’est en épluchant ces informations que Générations Futures a mis le doigt sur l’usage agricole de ces PFAS. D’après l’association, plus de 2 300 tonnes de pesticides contenant des PFAS ont été vendues en France il y a deux ans, un chiffre en forte augmentation.

Trente substances sont toujours autorisées et presque un tiers contient des molécules persistantes ou très persistantes. Pour Générations Futures, c’est une introduction, et donc une contamination délibérée des PFAS dans notre alimentation et dans l’environnement. Mais, toujours d'après l'association, cela reste un angle mort dans les efforts qui sont déployés par l’Europe pour tenter de sortir des PFAS.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.