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Paris : Anne Hidalgo veut "tourner la page" après la démission de Bruno Julliard

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Paris : Anne Hidalgo veut "tourner la page" après la démission de Bruno Julliard
Paris : Anne Hidalgo veut "tourner la page" après la démission de Bruno Julliard Paris : Anne Hidalgo veut "tourner la page" après la démission de Bruno Julliard (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Samedi 22 septembre, Anne Hidalgo était l'invitée de Laurent Delahousse sur le plateau du 20 Heures de France 2. Après la démission de Bruno Julliard, la maire de Paris souhaite tourner la page et agir.

Après la démission de Bruno Julliard, le principal collaborateur d'Anne Hidalgo, une question se pose : a-t-il trahi la maire de Paris ? "Je suis touchée bien-sûr, parce qu'au-delà de la vie politique, il y avait aussi de l'amitié, je l'ai marié il y a un an, mais [...] tourner la page et agir, je crois que c'est ce que les Parisiens attendent de moi", répond-t-elle. Néanmoins, "ce n'est pas une simple démission", estime Laurent Delahousse. Bruno Julliard a en effet écrit un réquisitoire sur le travail aux côtés d'Anne Hidalgo : "Le repli, le déni, déficit d'humilité, gestion inefficace, absence de consultation des partenaires". Alors y a-t-il un problème ? "D'abord, il faut toujours écouter la critique et être ouvert à cela", affirme Anne Hidalgo. "Diriger une ville comme Paris, c'est forcément être soumise à des épreuves, à des choix, mais j'ai autour de moi une équipe qui est très rassemblée", poursuit-elle.

Et quand Laurent Delahousse évoque la démission de Nicolas Hulot, Anne Hidalgo estime que "les deux messages qu'il nous a livrés, c'était d'une part : oui c'est très difficile d'agir, de changer de modèle, de changer nos habitudes. Et le deuxième, c'est qu'il y a urgence et qu'il faut le faire".

"Mon rôle, c'est de trouver des solutions"

Parmi les sujets qui fâchent les Parisiens, le journaliste cite les Autolib', avec une "facture de plus de 200 millions d'euros, la chute de l'utilisation des Vélib' alors que les Parisiens en rêvaient". Et Gaspard Gantzer l'a dit samedi 22 septembre au matin : "La ville de Paris n'est plus propre". Selon Anne Hidalgo, "Paris est confrontée, comme toutes les grandes villes du monde, à une hyper-occupation. Nous sommes 2,3 millions Parisiens à habiter dans Paris [...] et mon rôle c'est de trouver des solutions".

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