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Marion Cotillard en cage pour soutenir les "30" de Greenpeace

L'actrice Marion Cotillard et des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont symboliquement mises en cage vendredi à Paris pour marquer leur soutien aux trente militants de Greenpeace détenus depuis deux mois en Russie. Le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, était lui aussi présent. 
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Radio France)

Cela fait presque deux mois que les trente membres de l'équipe de l'Artic Sunrise, un navire de Greenpeace, sont détenus en Russie. Interpellés le 19 septembre par les autorités russes alors qu'ils tentaient d'escalader une plate-forme pétrolière en mer de Barents pour dénoncer les risques environnementaux que présente cette activité pour l'Artique, ils doivent répondre des accusations de "piraterie ". Un crime passible de 15 ans d'emprisonnement en Russie. 

Des personnalités françaises de la politique et de la culture se sont donc mobilisés pour réclamer leur libération. Marion Cotillard était présente, et comme les autres, elle s'est mise en cage avec la pancarte "I am a climate defender " ("Je suis un défenseur du climat ") (à écouter ci-dessous). Des personnalités politiques lui ont succédé, comme les ex-ministres de l'Environnement Corinne Lepage, Chantal Jouanno et Delphine Batho, ainsi que le chanteur Sanseverino. 

"Je suis là parce qu'il y a des gens qui ont le courage de défendre un endroit, notre planète, qu'on met vraiment à mal" (Marion Cotillard)

 

Le ministre de l'Ecologie présent lui aussi

Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a également participé au
rassemblement organisé place du Palais-Royal, se disant "concerné par le sort
de ces militants
". Il s'est quant à lui contenté de saluer les militants de
Greenpeace vêtus d'une combinaison rouge installés dans la cage, sans y entrer
lui-même. 

C'est loin d'être la première mobilisation pour la libération de "30" de l'Artique. Récemment, les militants de Greenpeace s'étaient déjà symboliquement mis dans une cellule de prison. Quelques jours plus tôt, ils avaient également investis  la tour Eiffel. Jean-Marc Ayrault en personne avait tenté d'infléchir la position russe sur le cas des 30 militants de Greenpeace, en demandant un "geste humanitaire " à Dimitri Medvedev, lors de sa récente visite en Russie. 

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