Le juge des référés du Havre a interdit mardi à Greenpeace de perturber le transfert de matières nucléaires en Russie
Celles-ci doivent passer par le port du Havre vers la Russie, via des filiales d'Areva. La menace pour l'organisation écologiste est d'une peine d'une amende de 75.000 euros par infraction, a-t-on appris de source judiciaire.
L'interdiction s'applique tant durant le transport par voie ferrée, que durant les opérations de manutention.
L'interdiction, applicable du 6 au 13 avril, concerne les militants de Greenpeace mais aussi ses sympathisants.
Dans le détail, l'organisation écologique, qui considère que ces matières nucléaires sont des "déchets", n'a pas le droit de s'approcher à moins de 150 m des convois ferroviaires et du navire lorsque celui sera à quai. L'interdiction est portée à 300 m lorsque le navire se trouvera en mer.
Dans la matinée, des militants de Greenpeace ont bloqué au Tricastin un convoi chargé d'uranium appauvri qui doit être enrichi en Russie avant de revenir en France. Areva craignait par ailleurs que le cargo Kapitan Kuroptev, sur lequel l'uranium devait être chargé au Havre, ne fasse l'objet d'actions de la part de l'organisation écologiste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.