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La Grande barrière australienne a perdu la moitié de ses coraux en 27 ans

Ces prairies coralliennes, les plus importantes au monde, seraient notamment victimes du réchauffement climatique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les cyclones tropicaux, une étoile de mer invasive et le réchauffement climatique sont responsables de la détérioration de la Grande barrière de corail. (RAY BERKELMANS / AIMS)

ENVIRONNEMENT – Ce sont 1 500 espèces de poissons et 4 000 de mollusques qui se retrouvent menacées. La Grande barrière de corail, en Australie, a perdu plus de la moitié de ses prairies coralliennes au cours des vingt-sept dernières années, a révélé mardi 2 octobre une étude australienne. Cette dernière a été élaborée à partir de 2 258 études conduites depuis près de trois décennies sur ce phénomène. Voici ses conclusions. 

Quelles sont les causes de cette détérioration ? 

L'étude montre que les cyclones tropicaux de forte intensité sont responsables pour près de la moitié (48%) de la dégradation de la Grande barrière de corail. Depuis 1985, 34 tempêtes tropicales de ce genre ont été enregistrées. L'acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive également appelée "couronne d'épines",  menace elle aussi les coraux. Cette espèce dévore les récifs, comme l'explique cette vidéo.

Enfin, deux épisodes graves de blanchiment liés au réchauffement des océans, constatés en 1998 et 2002, ont également eu "un impact néfaste important" sur les portions centrales et septentrionales du récif, note l'étude.

Quelles prédictions pour l'avenir ? 

Si personne ne fait rien, les scientifiques ne donnent pas cher du récif et assurent même qu'il pourrait continuer à se détériorer dans les mêmes proportions d'ici à 2022. Le coauteur de l'enquête, Hugh Sweatman, affirme toutefois que le corail pourrait se reconstituer. "Mais la reconstitution prend entre dix et vingt ans. Actuellement, les intervalles de temps entre les nuisances sont en général trop courts pour une reconstitution complète et c'est ce qui entraîne les pertes à long terme", explique-t-il. 

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