L'alerte au tsunami a été levée lundi après un nouveau fort séisme dans le nord-est du Japon
L'alimentation électrique de la centrale nucléaire de Fukushima, coupée à cause de la secousse, a rapidement été rétablie pour tous les réacteurs, dont les salariés ont été évacués par précaution.
Des vagues d'un mètre avaient été annoncées sur la côte Pacifique mais l'alerte au tsunami a été levée.
Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur de la centrale de Fukushima a annoncé, peu après le séisme, que l'alimentation électrique des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi, accidentée le 11 mars, avait été interrompue par la secousse. Cela avait stoppé l'injection d'eau destinée à refroidir les trois réacteurs.
Mais le rétablissement du courant a été annoncé peu après. Tepco a assuré que les pompes servant à injecter de l'eau dans les trois premiers réacteurs de la centrale, endommagés par un séisme et un tsunami il y a un mois, continuent de fonctionner normalement.
Une nouvelle secousse, un mois jour pour jour après le 11 mars
Ce séisme s'est produit un mois jour pour jour après le séisme de magnitude 9 et le tsunami d'au moins dix mètres de haut qui ont fait 28.000 morts et disparus.
L'intensité de la secousse a été revue à la baisse: annoncée à 7,1 dans un premier temps, elle aurait atteint en réalité 6,6, selon l'Institut américain de veille géologique. Son épicentre est situé sur terre, à 13 km de profondeur, dans les sud de la préfecture de Fukushima.
Des immeubles ont tremblé pendant plusieurs dizaines de secondes à Tokyo, selon des témoins. Une forte réplique sismique avait déjà touché la région le 7 avril, mais n'avait pas été suivie d'un tsunami.
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