4 Vérités : Maud Fontenoy fustige "le manque de fidélité" de Nicolas Hulot
Maud Fontenoy est l'invitée de Roland Sicard sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 22 juin.
Maud Fontenoy, ex-navigatrice devenue déléguée à l'environnement pour le parti les Républicains, s'est dite "déçue" par Nicolas Hulot ce mercredi matin dans les 4 Vérités. "J'ai été un peu déçue de voir qu'on lui proposait sur un plateau ce qu'il avait toujours voulu, c'est-à-dire la possibilité d'agir et de changer les choses avec un ministère de l'Écologie très fort et je pense aussi qu'à un moment donné, il faut savoir se retrousser les manches. Même si je vous avoue qu'il n'y a que des coups à prendre, que c'est parfois compliqué de s'engager", a-t-elle déclaré, en référence au dernier remaniement gouvernemental. "Je ne comprends pas son positionnement politique", a-t-elle ajouté, alors que l'écologiste, ex-envoyé spécial pour la protection de la planète de François Hollande, réserve toujours sa décision quant à une éventuelle candidature à la présidentielle.
Sarkozy incarne le mieux "l'alternance"
Si toutefois Nicolas Hulot se lançait dans la course à l'Élysée, Maud Fontenoy ne déclare pas qu'elle le soutiendrait. "Je suis surtout derrière ceux qui vont jusqu'au bout de leurs idées avec une fidélité à leur engagement. Je trouve particulier le fait qu'il a été derrière Jacques Chirac, qu'il est maintenant à fond derrière François Hollande, et que demain il se présentera plutôt derrière les écolos. Je trouve qu'il a peu de fidélité envers ceux qui l'ont mis sur le devant de la scène", a lancé Maud Fontenoy.
Et la vice-présidente les Républicains du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur a réaffirmé son engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy parce que "c'est lui qui incarne le mieux l'alternance et qu'il a fait le Grenelle de l'environnement et de la mer".
Le nucléaire, "le moins pire"
Pour Maud Fontenoy, "l'écologie doit arrêter d'être culpabilisatrice. Il faut expliquer que l'écologie, c'est la solution. Il faut associer écologie et économie sans ce côté donneur de leçons".
Sur le gaz de schiste, elle se dit "favorable à la recherche" au lieu de tout s'interdire alors qu'on importe du gaz qui détruit l'environnement dans d'autres pays. Enfin, elle assure que "l'énergie nucléaire n'est pas la solution", mais concède que "les énergies renouvelables n'étant pas au point techniquement, le moins pire c'est le nucléaire, car ça ne coûte pas cher, ça n'émet pas de CO2, voire bientôt plus de déchets avec les recherches sur la fusion zéro déchets".
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