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Environnement : à Paris, une "marche des terres" contre l'artificialisation des sols agricoles en Ile-de-France

Les manifestants ont protesté contre la pression immobilière et les projets d'aménagement comme le Grand Paris Express, qui prennent la place de parcelles fertiles en Ile-de-France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des manifestants participent à la "marche des terres" contre l'artificialisation des sols agricoles, samedi 9 octobre 2021, à Gonesse (Val-dOise). (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, dimanche 10 octobre, devant l'hôtel de ville de Paris pour dénoncer "l'urbanisation massive" de l'Ile-de-France. Le rassemblement était la conclusion de plusieurs "marches des terres" parties la veille des quatre coins de la région.

"Sauvons Grignon du béton", "Plateau fertile, Saclay en péril"... Les manifestants ont dénoncé la pression immobilière et les projets d'aménagement comme le Grand Paris Express, qui grignotent des parcelles fertiles autour de la capitale. Ces terres sont notamment, à leurs yeux, indispensables à la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique.

"Des terres pour nourrir la population de Paris"

"L'idée, c'est de faire prendre conscience aux gens qu'il y a des terres à préserver pour l'écologie de l'Ile-de-France, a expliqué Claire Bertrand, agricultrice bio en Seine-et-Marne. Ces terres servent à nourrir la population de Paris." "On a envie de préserver ce qu'on a, de ne pas avoir de béton" pour "le stockage du carbone, la diversité des espèces cultivées, le refuge des animaux..." a-t-elle poursuivi.

Au côté des nombreux collectifs organisateurs, quelques élus étaient présents, dont la députée LFI Mathilde Panot ou l'élue régionale écologiste Ghislaine Senée. Cette dernière a déploré les "vœux pieux" de la majorité menée par Valérie Pécresse, qui souhaite instaurer la règle du "zéro artificialisation nette" et a appelé à davantage utiliser les logements vacants et les friches pour répondre à la pression immobilière.

Environ 1 500 hectares de terres agricoles sont transformées chaque année en espaces urbains en Ile-de-France, estime la chambre d'agriculture de la région.

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