Écologie : est-il possible de ralentir la bétonisation des sols ?
Pour produire, se loger, consommer, les Français occupent toujours plus d’espaces. 57 000 hectares de nature disparaissent chaque année au profit du béton. Aujourd'hui, l’Etat dit stop à l’artificialisation des sols. Mais cela est plus facile à dire qu’à faire. Le Coudray-Montceaux (Essonne) arrive en troisième position des villes ayant le plus construit depuis 2009, notamment pour des logements. “Ce lot-là a été livrée en début d’année”, précise la maire qui n’affirme n’avoir pas le choix car il faut proposer des logements à bas coûts.
Zéro artificialisation à l’horizon 2050
D'ici 2050, dans le cadre du dispositif zéro artificialisation nette, l’Etat demande à la ville de ne plus goudronner à moins de renaturer une surface équivalente. Pourtant, c’est l’Etat qui a revendu un terrain de quatre hectares et demi à un promoteur, alors que la mairie préférait en faire des logements et un espace vert. Limiter l’artificialisation des sols est pourtant une urgence alors que les paysages ont beaucoup changé depuis plus de 50 ans. Le port du Havre (Seine-Maritime) s’est étendu et a été grignoté par le béton.
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