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La Métropole de Toulouse va interdire la circulation des véhicules les plus polluants à partir de mars

En 2024, les véhicules munis d'une vignette Crit'air supérieure à 2 ne pourront pas entrer dans Toulouse intra-muros et une partie de sa banlieue proche. Une interdiction qui sera "accompagnée d'aides", d'après la Métropole.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une intersection dans le centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne), le 16 octobre 2021. (ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS / AFP)

Après le Grand Paris, Lyon et Grenoble, c'est Toulouse qui va limiter la circulation des véhicules polluants. Toulouse Métropole a annoncé, mercredi 2 février, l'instauration d'une zone à faibles émissions (ZFE) à partir de mars 2022, pour limiter la pollution de l'air et ses conséquences sur la santé.

La collectivité a présenté un calendrier d'interdiction progressive des véhicules les plus polluants pour Toulouse intra-muros et une partie de la banlieue proche. En mars 2022, seront concernés les véhicules professionnels munis d'une vignette Crit'air 5 ou non classés. S'ajouteront en septembre les poids lourds et véhicules utilitaires certifiés Crit'air 4 ou plus, puis les deux-roues disposant d'une vignette Crit'air 4 ou plus en 2023. En 2024, seuls les véhicules munis d'une vignette Crit'air 0, 1 et 2 pourront circuler dans cette zone, "sauf dérogation en vigueur", précise la Métropole.

Une interdiction "accompagnée d'aides"

Le dispositif doit être étendu à toutes les agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants d'ici 2025, d'après la loi Climat et résilience. A Toulouse, l'interdiction "s'appliquera progressivement, accompagnée d'aides (...) pour permettre à chacun de s'adapter", a ajouté la Métropole dans un communiqué.

Cette ZFE est loin de faire l'unanimité dans la Ville rose : en novembre, des centaines de motards et d'automobilistes avaient manifesté sur la rocade pour dénoncer une "écologie punitive" qui va principalement peser sur les plus modestes, comme le rapporte France 3 Occitanie. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, a annoncé la création d'un comité de suivi intégrant professionnels et usagers de la route "afin d'évaluer régulièrement l'impact de ce déploiement".

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