La Métropole de Toulouse va interdire la circulation des véhicules les plus polluants à partir de mars
En 2024, les véhicules munis d'une vignette Crit'air supérieure à 2 ne pourront pas entrer dans Toulouse intra-muros et une partie de sa banlieue proche. Une interdiction qui sera "accompagnée d'aides", d'après la Métropole.
Après le Grand Paris, Lyon et Grenoble, c'est Toulouse qui va limiter la circulation des véhicules polluants. Toulouse Métropole a annoncé, mercredi 2 février, l'instauration d'une zone à faibles émissions (ZFE) à partir de mars 2022, pour limiter la pollution de l'air et ses conséquences sur la santé.
La collectivité a présenté un calendrier d'interdiction progressive des véhicules les plus polluants pour Toulouse intra-muros et une partie de la banlieue proche. En mars 2022, seront concernés les véhicules professionnels munis d'une vignette Crit'air 5 ou non classés. S'ajouteront en septembre les poids lourds et véhicules utilitaires certifiés Crit'air 4 ou plus, puis les deux-roues disposant d'une vignette Crit'air 4 ou plus en 2023. En 2024, seuls les véhicules munis d'une vignette Crit'air 0, 1 et 2 pourront circuler dans cette zone, "sauf dérogation en vigueur", précise la Métropole.
Une interdiction "accompagnée d'aides"
Le dispositif doit être étendu à toutes les agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants d'ici 2025, d'après la loi Climat et résilience. A Toulouse, l'interdiction "s'appliquera progressivement, accompagnée d'aides (...) pour permettre à chacun de s'adapter", a ajouté la Métropole dans un communiqué.
Cette ZFE est loin de faire l'unanimité dans la Ville rose : en novembre, des centaines de motards et d'automobilistes avaient manifesté sur la rocade pour dénoncer une "écologie punitive" qui va principalement peser sur les plus modestes, comme le rapporte France 3 Occitanie. Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, a annoncé la création d'un comité de suivi intégrant professionnels et usagers de la route "afin d'évaluer régulièrement l'impact de ce déploiement".
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