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Désertification : la COP15 s'engage sur la restauration d'un milliard d'hectares de terres dégradées d'ici 2030

La cérémonie de clôture de la COP15 a souligné l'importance de la restauration des terres dégradées dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une cérémonie vient clôturer la COP15 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification à Abidjan (Côte d'Ivoire), le 20 mai 2022. (SIA KAMBOU / AFP)

La 15e Conférence des parties de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification s'est achevée vendredi 20 mai à Abidjan (Côte-d'Ivoire). Dans sa déclaration finale, les participants se sont engagés à "accélérer la restauration d'un milliard d'hectares de terres dégradées d'ici à 2030". Cet engagement fait partie d'une série de décisions prises après onze jours de travaux par la COP15, qui a rassemblé quelque 7 000 participants.

Ibrahim Thiam, le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a souligné l'importance de la restauration des terres dégradées dans la lutte contre le dérèglement climatique. "Si on restaure les terres, on réduit les émissions [de gaz à effet de serre] et on les ramène dans le sol", a-t-il souligné. 

La COP15 s'est aussi engagée à "renforcer la résilience face à la sécheresse en identifiant l'expansion des zones arides", à "combattre les tempêtes de sable et de poussière et d'autres risques de catastrophes croissantes" ou encore à "s'attaquer aux migrations forcées et aux déplacements provoqués par la désertification et la dégradation des terres".

Il est "urgent" d'agir

La COP15 s'était ouverte le 9 mai en présence de neuf chefs d'Etat africains, qui avaient mis en avant les effets négatifs de la sécheresse et de la désertification pour leur continent et "l'urgence" d'y remédier.

L'hôte du sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara, avait ainsi souligné que la conférence se tenait "dans un contexte d'urgence climatique qui impacte durement nos politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de sécheresse".

Dans un message vidéo, le président français Emmanuel Macron avait pour sa part estimé que "la désertification a le visage de plus de 3,2 milliards de personnes qui vivent sur des terres dégradées, partout dans le monde. Il y a urgence à agir".

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