Environnement : un bilan en demi-teinte pour la COP26 ?
Les pays du monde semblent encore trop frileux face au changement climatique. C'est le sentiment dominant alors que circule le projet d'accord de la COP26 à Glasgow (Écosse).
À 48 heures de la fin de la COP26 à Glasgow (Écosse), les États-Unis et la Chine, les deux premiers émetteurs de gaz à effet de serre, se sont engagés à renforcer leurs ambitions climatiques. "Les États-Unis et la Chine ne manquent pas de désaccords, mais sur le climat, la coopération est la seule manière de s'en sortir", scande John Kerry, émissaire spécial américain pour le climat lors de cette COP26.
"Il faut une impulsion forte"
Dans la journée du mercredi 10 novembre, une version finale préliminaire avait été publiée. Un texte qui appelle à réviser et à renforcer dès l'année prochaine les contributions de chaque pays. L'objectif est de limiter les hausses de température. Pour cela, le Brésil et l'Inde ont promis la neutralité carbone en 2050 et en 2070. Selon l'ONU, les décisions prises pour l'instant sont loin d'être suffisantes. "La ligne d'arrivée est en vue, mais il faut une impulsion forte pour franchir cette ligne", assure Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
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