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COP28 à Dubaï : "Les enjeux sont trop grands" pour boycotter la conférence organisée dans la pétromonarchie, estime une responsable d'ONG

L'un des enjeux est "de créer un électrochoc pour enfin honorer les engagements de l'accord de Paris", affirme Fanny Petitbon, responsable de plaidoyer à l'ONG CARE.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une salle de conférence où doit avoir lieu la COP28, le 28 novembre 2023 à Dubai (Emirats arabes unis). (GIUSEPPE CACACE / AFP)

Jeudi 28 novembre s'ouvre la COP28, grande conférence où les pays du monde entier doivent prendre de nouveaux engagements contre le changement climatique. Cette année, le pays hôte est Dubaï, l'une des pétromonarchies des Emirats arabes unis, qui a l'un des pires bilans carbone par habitant au monde.

Pour autant, "les enjeux sont trop grands" pour boycotter la COP, estime Fanny Petitbon, responsable du plaidoyer pour l'ONG CARE qui sera sur place. "On s'est posé la question d'avoir cette COP dans un pays dont l'économie repose énormément sur les énergies fossiles, mais on ne se l'est pas posée très longtemps", explique Fanny Petibon, "parce que les enjeux sont trop grands".

C'est une COP où les lobbies des énergies fossiles continueront de venir en nombre et donc il est hors de question de leur laisser la place.

Fanny Petitbon, de l'ONG CARE

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Selon elle, "c'est une COP qui va être un moment de vérité pour savoir où on en est et comment créer un électrochoc pour enfin honorer les engagements de l'accord de Paris. Et puis c'est une COP où on doit continuer de porter les voix des populations les plus vulnérables. On l'a vu cette année avec les inondations en Somalie. On l'a vu avec les records de chaleur battus à travers toute la planète. Il faut agir. On doit demander des comptes sans cesse aux gouvernements."

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