Espèces menacées : des naissances bienvenues au Jardin des Plantes
Un kangourou forestier, originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, un faisan du Vietnam, ou encore des tamarins-lions dorés : ces animaux, chassés de leur milieu naturel, sont les nouveaux pensionnaires du Jardin des Plantes, à Paris. Le zoo de la capitale est engagé de longue date dans la préservation d’espèces menacées.
Le petit s'accroche au pelage de sa maman. Les câlins sont de plus en plus rares. À quatre mois, ce tamarin-lion doré est déjà presque aussi grand que sa mère. Une fierté pour les soigneurs du Jardin des Plantes de Paris. "C'est quelque chose de rare, c'est une satisfaction d'avoir des naissances. C'est aussi l'expression de leur bien-être. Notre rôle, c'est de faire en sorte qu'ils vivent au mieux leur captivité, et qu'ils puissent exprimer un comportement le plus naturel possible", explique Christophe Bazin, soigneur animalier.
Des espèces menacées
Entrer dans la cage de ces petits singes, vifs et curieux, est un privilège. Il ne reste plus que 3 000 de ces primates dans le monde. La tribu, de deux couples et six petits, se retrouve pour partager un festin de bananes et de crickets vivants, un spectacle est très apprécié par les visiteurs. Pas question, en revanche, de rentrer dans l'enclos des Oryxs d'Arabie. Eux aussi ont connu deux naissances dans l'année, alors qu'ils ne sont plus que 1 000 sur la planète. Selon Michel Saint-Jalme, le directeur de la ménagerie, ces nouvelles arrivées témoignent du bien-être des pensionnaires. "C'est en permettant aux visiteurs d'avoir du plaisir en regardant les animaux qu'on réussit, notre démarche d'éducation à l'environnement", ajoute-t-il.
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