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A Durban, le Fonds vert pour le climat ne met personne d'accord

L'UE a appelé à l'adoption de ce fonds qui doit permettre aux pays les plus pauvres de lutter contre le réchauffement climatique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1 min
Un artiste sud-africain expose une banderole à l'extérieur du site qui accueille la conférence de Durban (Afrique du Sud), le 30 novembre 2011. (ALEXANDER JOE / AFP)

L'Union européenne (UE) a appelé mercredi 30 novembre les 192 pays réunis à Durban (Afrique du Sud) pour le sommet sur le climat à s'entendre sur le projet de Fonds vert. Promis au sommet de Copenhague (Danemark) en 2009, ce fonds, qui doit être mis en place dès 2013 pour atteindre progressivement 100 milliards de dollars par an (74,34 milliards d'euros) à partir de 2020, est destiné à aider les pays en développement à combattre le réchauffement climatique.

Un comité a ébauché un projet le mois dernier au Cap, mais les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et une alliance d'Etats latino-américains ont exprimé des réserves sur certains points. Le négociateur américain a estimé en séance que la proposition du comité était "précipitée" et contenait "des erreurs et des incohérences".

Incertitudes sur le mode de financement

"Nous pensons qu'il devrait être possible de se mettre d'accord sur le projet tel qu'il est, a affirmé de son côté Tomasz Chruszczow, le négociateur de l'UE. C'est un bon compromis (...) et, dans sa forme actuelle, il attirerait des financements conséquents."

Un des points d'achoppement réside dans les moyens d'alimenter ce fonds. Outre la participation des pays riches, plusieurs pistes sont proposées : taxe sur les transports aériens et maritimes, taxe sur les transactions financières ou investissements privés.

Les négociations de Durban prendront fin le 9 décembre. Elles ont pour objectif de trouver un successeur au protocole de Kyoto, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais l'espoir de voir la situation se débloquer, après des années d'atermoiements et de désaccords, est minime, malgré les avertissements de plus en plus alarmistes des climatologues.

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