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Biélorussie : nouvelles manifestations contre la réélection du président Alexandre Loukachenko à Minsk, des dizaines d'interpellations

Plusieurs photographes couvrant les nouvelles protestations se sont vu confisquer leurs clés USB et endommager leurs appareils photo par la police, assure un photographe de l'AFP.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers détiennent des manifestants qui protestaient contre la réélection du président biélorusse Alexandre Loukachenko, à Minsk, le 11 août 2020. (SERGEI GAPON / AFP)

De nouvelles manifestations contre la réélection du président biélorusse Alexandre Loukachenko ont eu lieu, pour la troisième soirée consécutive, à Minsk, mardi 11 août. Les forces anti-émeutes ont été de nouveau déployées en nombre, où des centaines de manifestants sont descendus dans la rue en ordre dispersé, selon un journaliste de l'AFP.

La police a procédé à des interpellations sporadiques des protestataires, a-t-il constaté, alors que des témoins ont fait état auprès de l'AFP des cas isolés d'un recours à des grenades assourdissantes par les forces de l'ordre. Au total, des dizaines de personnes ont été interpellées dans différents endroits de Minsk, selon la chaîne de télévision Belsat.

Plusieurs photographes couvrant les nouvelles protestations se sont vu confisquer leurs clés USB et endommager leurs appareils photo par la police, assure aussi un photographe de l'AFP.

La candidate de l'opposition réfugiée en Lituanie

Plus tôt dans la journée, l'opposante Svetlana Tikhanovskaïa, rivale à la présidentielle de l'autoritaire président, a annoncé avoir fait le choix "difficile" de partir en Lituanie, après deux jours de manifestations d'opposition violemment réprimées.

La jeune femme de 37 ans dit avoir pris "seule" cette "décision très difficile". "Je sais que beaucoup me condamneront, beaucoup me comprendront, beaucoup me haïront", a-t-elle affirmé. Elle a évoqué ses deux enfants, de 5 et 10 ans, qu'elle avait déjà envoyés à l'étranger en craignant des pressions. Cette version est mise en doute par ses soutiens : selon son équipe de campagne, l'ex-candidate à la présidentielle a été contrainte de partir. 

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