Le bras de fer dure déjà depuis une semaine. "Va-t-en", crient des ouvriers à leur président. Les grévistes sont de plus en plus nombreux. En face, Alexandre Loukachenko est venu directement s'adresser aux manifestants devant une usine. "Si quelqu’un ne veut pas travailler et veut partir, personne ne l’arrêtera, aucune pression ne sera exercée. Les portes sont ouvertes. Merci, j'ai tout dit, vous pouvez recommencer à crier", indique le président contesté devant la foule.Exilée, la principale opposante se dit prête à revenir au paysFurieux, le président quitte la scène. L'hélicoptère présidentiel repart sous les huées. "Nous allons continuer à manifester pacifiquement pour être entendu afin que le pouvoir réalise enfin qu'il se bat contre son propre peuple, des hommes ordinaires qui ne sont payés par personne", explique un manifestant. Les manifestations se poursuivent dans tout le pays avec un symbole : l'ancien drapeau de la Biélorussie abolie par les Soviétiques. La principale opposante, exilée en Lituanie, se dit prête à revenir.