Deuil national au Liban après les attentats de Tripoli
Au lendemain des attentats de Tripoli qui ont visé deux mosquées sunnites, des dizaines de victimes ont été enterrées ce samedi. Dans le même temps, le chef du gouvernement libanais a décrété un deuil national "en signe de solidarité avec les familles des victimes et de refus du terrorisme ". Un arrêt de travail d'une heure a notamment été observé. Le bilan des explosions s'est alourdi à 45 morts et 280 blessés selon les services de sécurité.
Sécurité renforcée
A Tripoli, capitale du nord du Liban, les mesures de sécurité ont été renforcées. Des soldats à pied et des blindés circulent dans les rues. Toute voiture suspecte est arrêtée et fouillée. Les attentats n'ont pas été revendiqués, mais Tripoli est régulièrement le théâtre d'affrontements entre sunnites, qui soutiennent en majorité la rébellion syrienne, et alouites, favorables au régime de Bachar El-Assad. D'ailleurs, l'opposition syrienne a accusé le régime d'Assad d'être responsable de ces attentats. De son côté, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) s'est dite sûre que le Hezbollah, organisation chiite proche du régime syrien, était à l'origine de ces explosions et a promis de se venger "au nom des sunnites ".
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