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Dette : Obama et les républicains discutent enfin

Les républicains du Congrès américain ont proposé jeudi de repousser de plusieurs semaines l'échéance pour voter un relèvement du plafond de la dette. Cette solution, temporaire, permettra d'éviter un défaut de paiement sans régler durablement le shutdown, l'impasse budgétaire. Une solution rejetée par Barack Obama car elle ne prévoit pas la réouverture des services fédéraux. 
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Jason Reed Reuters)

Un
petit pas. Ce jeudi, les élus républicains de la
Chambre des représentants ont dévoilé un plan susceptible d'éviter un
défaut des Etats-Unis sur leur dette, démarche qui permet d'espérer la fin du
dialogue de sourds sur un dossier qui inquiète les marchés financiers et les partenaires
économiques de Washington.

Ils proposaient de relever, momentanément, le plafond de la dette en prolongeant jusqu'au début décembre l'autorisation d'emprunt
du Trésor, indispensable pour assurer le fonctionnement de l'Etat fédéral. 

À l'issue d'une rencontre avec les républicains, le président américain Barack Obama a annoncé qu'il rejettait ce plan. Un rejet motivé par le fait que les propositions républicaines ne prévoyaient pas la réouverture des services fédéraux. Cette réunion a néanmoins été qualifiée de "bonne réunion" par la Maison-Blanche et les discussions vont se poursuivre. 

Une situation qui n'est pas figée

John Boehner, le président républicain à la Chambre des représentants a quitté la Maison Blanche sans un mot. Le chef des républicains, Eric Cantor, le chef de la majorité
républicaine de la Chambre des représentants, a quant à lui déclaré que la réunion avec Barack Obama avait été "très utile".

"Nos équipes vont
continuer à se parler ce soir, nous aurons plus de discussions, le président a
dit qu'il consulterait son administration, et j'espère que nous pourrons
entrevoir une façon d'avancer ensuite"
, a expliqué Eric Cantor.

Un long blocage

Faute d'accord sur le budget avant le 17 octobre, les États-Unis ne pourront plus emprunter sur les marchés obligataires ni rembourser certains créanciers. Une situtation assimilée à l'explosion "d'une bombe nucléaire" mardi par le président américain.

Depuis près de dix jours, le pays est paralysé en raison de l'absence d'un accord sur le budget entre les démocrates et les républicains. Ces derniers refusent de voter ce budget tant que la réforme de la santé ne sera pas amendée.

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