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Des Français parmi les otages sur le site BP en Algérie, confirme Hollande

Pour la première fois depuis le début de la prise d'otages sur le site BP en Algérie, François Hollande confirme la présence de Français parmi les otages. La France était le seul pays à ne pas avoir, jusqu'à présent, communiqué sur la présence éventuelle de plusieurs de ses ressortissants aux mains des djihadistes.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

"J'ai à l'esprit la vie de nos ressortissants (...) Il y en avait, il y en a sur ce site", a fini par lâcher François Hollande lors d'une conférence de presse à l'Elysée vers 13h15, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre portugais.
"La situation est très confuse sur ce site, elle évolue heure par heure. Dès lors, toute communication pourrait apparaître presque comme dépassée par les événements", a justifié le chef de l'État. François Hollande explique ne rien vouloir dire "qui pourrait éventuellement les mettre en danger." 

Visiblement mal à l'aise, cherchant à en dire "le moins" possible, François Hollande a affirmé faire "toute confiance aux autorités algériennes" pour gérer la situation.
Dans la matinée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait fait état d'une "situation particulièrement préoccupante", lors d'une brève allocution dans la cour de l'Élysée. 

Concernant la sécurisation des iintérêts français à l'étranger, "des mesures ont été prises", affirme François Hollande. "Et nous avons demandé aux entreprises d'être attentives", poursuit le chef de l'État.

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