Cet article date de plus de douze ans.

Dans une nouvelle vidéo, les Pussy Riot brûlent un portrait de Poutine

Dans une nouvelle vidéo, des membres du groupe punk Pussy Riot remercient Madonna pour son soutien et brûlent un portrait du président russe Vladimir Poutine. Trois membres du groupe ont été condamnés le 17 août à deux ans de camp pénitentiaire en Russie, deux autres avaient pris la fuite.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Le combat pour la liberté est plus grand que la vie ! ", hurlent les deux jeunes femmes dans cette vidéo postée jeudi sur le site Internet du NME. Deux membres non identifiés des Pussy Riot, qui pourraient être les deux membres qui ont fui la Russie, y portent cagoules et robes courtes caractéristiques. 

Dans cette vidéo d'un peu plus d'une minute, elles descendent en rappel le long d'un grand bâtiment désaffecté. S'exprimant en anglais, elles hurlent : "Nous nous battons pour le droit de penser et de critiquer, nous sommes prêtes à tout pour faire changer notre pays ".

"Notre pays est dominé par un homme diabolique !"

"Notre pays est dominé par un homme diabolique ! " crient-elles, avant de mettre feu à un portrait du président russe Vladimir Poutine. "Cet homme pense qu'il est illégal d'être féministe et de chanter de la musique punk, il pense qu'il est illégal de se battre pour les droits des gays et lesbiennes, il pense qu'on ne peut pas critiquer son gouvernement, il pense que si vous dansez et chantez de manière inappropriée vous écoppez de deux ans de prison ! " disent-elles en référence aux deux années de camp pénitentiaire dont ont écoppées leurs trois consœurs, après avoir chanté une "prière" anti-Poutine dans une cathédrale de Moscou.

Dans cette vidéo, les deux femmes remercient Madonna, les Red Hot Chli Peppers, Björk, Green Day, "tous les artistes qui les ont soutenues ", et "tous les gens à travers le monde qui se battent pour notre droit à être libres ".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.