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La Corée du Nord tire plus de 20 missiles, Séoul dénonce une "invasion territoriale" et riposte

Selon l'armée sud-coréenne, c'est "la première fois depuis la division de la péninsule" en 1953 qu'un missile nord-coréen est tombé si proche des eaux territoriales de son voisin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Des personnes regardent la télévision, qui montre un test de missile nord-coréen, à Séoul (Corée du Sud), le 2 novembre 2022. (JUNG YEON-JE / AFP)

La tension ne retombe pas depuis plusieurs semaines. Les deux Corées ont procédé mercredi 2 novembre à des échanges de tirs de missiles. Pyongyang en a lancé au moins 23 dans la matinée, dont l'un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes. Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a dénoncé une "invasion territoriale de fait"Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est dit "outré" par ces tirs, dénonçant le comportement "agressif" et "irresponsable" de Pyongyang.

Un missile balistique de courte portée attribué à la Corée du Nord a tout d'abord franchi la ligne de limite du pays, qui constitue de fait la frontière maritime entre les deux pays, provoquant une rare alerte au raid aérien demandant aux habitants de l'île sud-coréenne d'Ulleungdo de se réfugier dans des abris souterrains. Selon l'armée de Séoul, c'est "la première fois depuis la division de la péninsule", à l'issue des combats de la guerre de Corée en 1953, qu'un missile nord-coréen est tombé si proche des eaux territoriales du Sud.

Le Japon également en alerte

Peu après, l'armée de Séoul a rapporté avoir tiré six missiles air-sol près de l'endroit où le missile nord-coréen était tombé. Yoon Suk-yeol a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité au sujet de ce lancement, qui, selon les analystes, est l'un des plus "agressifs et menaçants" depuis plusieurs années. Le président sud-coréen a en outre ordonné des mesures "rapides et sévères afin que la Corée du Nord paie un prix fort pour ses provocations".

Le Japon a également confirmé le lancement de missiles nord-coréens. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida déclarant aux journalistes vouloir "tenir une réunion sur la sécurité nationale dès que possible"

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