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La Corée du Nord lance un ultimatum à son voisin du Sud

La Corée du Nord dénonce une manifestation à Séoul, où une quarantaine de personnes ont brûlé des portraits.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une patrouille sud-coréenne, près de la zone démilitarisée de la frontière avec la Corée du Nord, le 16 avril 2013. (JUNG YEON-JE / AFP)

Le climat est toujours aussi tendu dans la péninsule coréenne. Pyongyang a lancé un ultimatum à Séoul, mardi 16 avril, menaçant de lancer une attaque contre son voisin en cas de nouvelles manifestations hostiles. La veille, une quarantaine de personnes ont en effet brûlé des portraits des fondateurs de la Corée du Nord, dans la capitale sud-coréenne. Des gestes qualifiés de "monstrueux" et "trois fois maudits" par les autorités de Pyongyang.

La Corée du Nord a déclaré qu'une "action de représailles débutera sans aucun avertissement à partir de maintenant tant que ces actes criminels blessant la dignité du commandement suprême de la Corée du Nord se poursuivront à Séoul".

Le Sud a aussitôt réagi à cet ultimatum. "Il est regrettable que le Nord s'irrite d'informations parues dans la presse" et s'en serve pour "lancer des menaces à notre encontre", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense. "Nous prendrons des représailles sévères et résolues en cas de provocations orchestrées quelles qu'en soient les raisons", a déclaré Kim Min-Seok.

Un hélicoptère américain s'écrase à la frontière

Dans ce contexte tendu, un hélicoptère de l'armée américaine s'est écrasé près de la frontière, sans faire de blessé. Il s'agit d'un appareil de transport CH-53, avec trois membres d'équipage et 13 soldats à son bord. L'appareil a effectué un "atterrissage difficile" dans le comté de Cheolwon, frontalier de la Corée du Nord, selon un responsable de l'armée américaine. L'accident a eu lieu au moment où les Etats-Unis et la Corée du Sud conduisent leurs manœuvres militaires annuelles communes.

Irrité par ce type de manœuvres militaires américano-sud-coréennes, le régime de Pyongyang a menacé de "guerre thermonucléaire" les Etats-Unis et la Corée du Sud, où une nouvelle présidente conservatrice, Park Geun-Hye, a pris ses fonctions fin février. Celle-ci sera reçue à la Maison Blanche, aux Etats-Unis, le 7 mai.

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