Valérie Pécresse dénonce des "menaces" de la part du président azerbaïdjanais après son voyage en Arménie en décembre
Son avocat, Thibault de Montbrial, a annoncé l'intention de Valérie de Pécresse de porter plainte samedi à Paris pour "menaces de mort".
"Ces menaces ne m'intimident pas et j'aurais aimé une réponse solennelle du gouvernement français à cette menace d'un chef d'état étranger sur une candidate à la présidentielle française." Valérie Pécresse a dénoncé, vendredi 14 janvier, des "menaces" du président azerbaïdjanais Ilham Aliev après son voyage en Arménie en décembre 2021 et leur "gravité (...) sur une candidate à la présidentielle qui ne serait pas libre d'aller où elle veut". Son avocat, Thibault de Montbrial, a annoncé à l'AFP l'intention de Valérie de Pécresse de porter plainte samedi à Paris pour "menaces de mort".
La candidate Les Républicains s'est rendue avant Noël en Arménie pour une visite destinée à illustrer son soutien aux Chrétiens d'Orient. Dans un entretien mercredi à des médias locaux, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a reproché à Valérie Pécresse et Michel Barnier (présent également) de s'être rendus "secrètement" à cette occasion dans la région séparatiste du Nagorny-Karabakh, au centre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan qui a fait plus de 6 500 morts.
"Nous exprimons notre mécontentement"
"En cas de visites illégales (au Karabakh) nous exprimons officiellement notre mécontentement auprès de la partie russe", qui est chargée des opérations de maintien de la paix dans la région. "On nous a répondu 'on n'a rien vu, on ne savait pas, on n'a pas fait attention'. Mais nous ne pouvons pas croire (cette version des faits). (...) Dans le cas présent, il s'agissait d'une visite organisée", a-t-il déclaré.
"Si nous avions su qu'ils étaient là-bas, il est évident que nous ne les aurions pas laissés revenir (en Arménie). Le couloir de Latchine (route reliant l'Arménie et le Karabakh) est sous notre contrôle. Nous pouvons y arrêter n'importe quelle voiture et personne ne peut rien nous dire", a ajouté le chef d'Etat.
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