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Cinq soldats de l'Otan et quatre soldats afghans ont été tués samedi lors d'un attentat suicide en Afghanistan

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière subie par les forces de la coalition depuis décembre, lorsqu'un attentat suicide à la voiture piégée avait tué six soldats de l'Otan et deux soldats afghans."Nos rapports montrent qu'il y avait une réunion et que c'est au cours de cette réunion que l'attaque a eu lieu", a déclaré un porte-parole militaire.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Soldats de l'Otan en Afghanistan (AFP/SHAH MARAI)

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière subie par les forces de la coalition depuis décembre, lorsqu'un attentat suicide à la voiture piégée avait tué six soldats de l'Otan et deux soldats afghans.

"Nos rapports montrent qu'il y avait une réunion et que c'est au cours de cette réunion que l'attaque a eu lieu", a déclaré un porte-parole militaire.

L'attaque de samedi s'est produite dans la base militaire de Gamberi (province de Laghman), l'une des plus grandes bases de l'est du pays.

"Quatre soldats (afghans) ont été tués et huit autres, dont quatre traducteurs, ont été blessés dans une attaque suicide commise par un kamikaze portant un uniforme de l'armée dans une base militaire", a déclaré le porte-parole du ministère afghan de la Défense, Zahir Azimy.

Revendication
Le porte-parole des Taliban, Zabihullah Mujahid, a revendiqué l'attentat dans un communiqué transmis par courriel, faisant état, lui, de 12 soldats étrangers et 14 soldats afghans tués.

Le kamikaze, qui s'était enrôlé dans l'armée afghane le mois dernier, a activé ses explosifs lors d'une réunion entre les troupes afghanes et étrangères, a précisé le Mujahid.

Vendredi, un kamikaze portant l'uniforme de la police afghane, a déjoué les mesures de sécurité en vigueur au QG de la police de Kandahar pour tuer le chef de la police de la ville.

Malgré l'examen minutieux du profil des recrues par les autorités afghanes, les inquiétudes demeurent concernant la capacité des Taliban à infiltrer les forces de sécurité. Les forces occidentales présentes en Afghanistan ont commencé à former des agents au contre-renseignement pour dénicher les insurgés parmi les candidats.

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