Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Dans le sud de la Chine, un village se rebelle contre les forces de l'ordre

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Dans le sud de la Chine, un village se rebelle contre les forces de l'ordre
Dans le sud de la Chine, un village se rebelle contre les forces de l'ordre Dans le sud de la Chine, un village se rebelle contre les forces de l'ordre (APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Les villageois de Wukan protestent contre la condamnation de leur maire, l'un des rares à avoir été élus dans le pays via un processus démocratique.

Ils font reculer les forces de l'ordre. Les habitants du village de pêcheurs de Wukan, dans la province du Guangdong (sud de la Chine), ont fait face violemment aux policiers, mardi 13 septembre, comme en témoignent ces vidéos filmées par des voisins et postées par site hongkongais South Morning Post (en anglais). Treize personnes ont été interpellées, selon la police de la ville voisine de Lufeng. Ils sont soupçonnés d'atteinte à l'ordre public et à la circulation.


Les villageois protestent contre la condamnation de leur maire, l'un des rares à avoir été élus dans le pays à la faveur d'un processus démocratique. Trois des personnes arrêtées sont accusées d'être les instigateurs d'un "rassemblement illégal en recourant à divers moyens tels que rumeurs, menaces, insultes ou pots-de-vin".

Un précédent en 2011

Selon le South China Morning Post, la police est entrée dans le village vers 3 heures du matin, avant d'interpeller les suspects à leur domicile. Des affrontements se sont ensuite produits entre des habitants et les policiers, qui ont répondu à des jets de pierre par des tirs de balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes.

Le village de Wukan était devenu célèbre fin 2011 lorsque ses habitants s'étaient soulevés pour chasser les caciques locaux du Parti communiste chinois. Ils les accusaient de s'enrichir à leurs dépens en s'accaparant leurs terres.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.