Taïwan : Emmanuel Macron martèle qu'être "allié" des Etats-Unis ne signifie pas être "vassal"
Il assume ses propos controversés sur Taïwan. Le président Emmanuel Macron a déclaré, mercredi 12 avril, lors d'une visite aux Pays-Bas, qu'être "allié" des Etats-Unis ne voulait pas pour autant dire être "vassal". "C'est pas parce qu'on est allié, qu'on fait des choses ensemble (...) qu'on n'a plus le droit de penser tout seul et qu'on va suivre les gens qui sont les plus durs dans un pays qui est allié avec nous", a-t-il ajouté dans une allusion apparente aux responsables du Parti républicain, très offensifs sur la Chine.
Emmanuel Macron avait suscité une vague d'incompréhension aux Etats-Unis et en Europe en appelant l'Union européenne à ne pas être "suiviste" de Washington ou Pékin sur la question de Taïwan. Des propos aussitôt interprétés comme une prise de distance à l'égard de Washington alors que les Etats-Unis sont très engagés auprès de l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe.
"Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul", avait réagi l'ancien président américain Donald Trump. L'ex-chef d'Etat américain "participe de cette escalade qui est recherchée par certains", a déploré Emmanuel Macron, saluant à l'inverse la volonté du président démocrate américain Joe Biden "d'éviter toute escalade en dépit des tensions actuelles".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.