Cet article date de plus de dix ans.

Chili : au moins 12 morts dans l'incendie de Valparaiso

Un gigantesque incendie ravage depuis samedi plusieurs quartiers du port chilien de Valparaiso, ville classée patrimoine de l'humanité. Au moins 12 personnes ont été tuées, 2.000 habitations détruites et 10.000 habitants ont dû être évacués. Ce bilan est provisoire.
Article rédigé par Valérie Xandry
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Cesar Pincheira Reuters)

Le feu de forêt, rapidement devenu incontrôlable, s'est déclenché samedi à la périphérie de la ville de Valparaiso au Chili, ville classée patrimoine de l'humanité. Il s'est ensuite propagé dans une douzaine de quartiers. Mille maisons sont déjà détruites et au moins 12 personnes sont mortes.

"Nous avons quatre morts, trois hommes et une femme ", a déclaré le ministre
de l'Intérieur Rodrigo Peñailillo, à la radio Cooperativa. "C'est une terrible tragédie, sans doute le pire incendie de l'histoire de Valparaiso " a déclaré la présidente chilienne Michelle Bachelet qui s'est rendue sur place. Elle avait rapidement déclenché le plan catastrophe,
permettant aux forces armées de participer aux opérations d'évacuation de la
population.

"C'est la pire catastrophe que j'ai vue à Valparaiso ", a déclaré le commandant de la région, Ricardo Bravo, à la presse locale. "Nous avons peur que le feu se propage jusqu'au centre de la ville. "

Sur les 270.000 habitants que compte la ville, 5.000 ont déjà dû être évacués. L'incendie a provoqué la suspension des fournitures d'eau potable ainsi que des coupures de courant.

L'état d'urgence déclaré

Face à cette situation, la présidente chilienne Michelle Bachelet a décrété l'état d'urgence et des militaires ont commencé à patrouiller dans la ville. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet incendie.

Le maire de Valparaiso, Jorge Castro, parle du pire incendie jamais connu par la ville, une ville qui avait été déclarée patrimoine de l'humanité par l'Unesco en 2004.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.