Cette délégation a pour but d'entamer une médiation entre le régime syrien et l'opposition.

Sur fond de grève générale, la délégation arabe est partie de Doha pour rejoindre Damas.

De nombreux communiqués ont été postés sur les réseaux sociaux. Ils appelaient à une grêve générale mercredi à l'occasion de la visite de cette délégation, affirmant qu'elle n'accepterait "rien de moins que le démission" du président contesté Bachar Al-Assad, et "sa traduction en justice."

"Nous devons entamer nos rencontres avec les responsables syriens vers 15h00 à Damas pour les informer de l'initiative sur laquelle se sont entendus 21 ministres des Affaires étrangères", a déclaré M. Arabi avant son départ.

La Ligue arabe avait appelé le 16 octobre à la tenue d'une "conférence de dialogue national" entre le gouvernement syrien et l'opposition, pour mettre fin aux violences et "éviter une intervention étrangère".

La Commission ministérielle arabe chargée de transmettre aux dirigeants syriens cette initiative comprend le Qatar en qualité de président, ainsi que les ministres des Affaires étrangères d'Algérie, du Soudan, du sultanat d'Oman et d'Egypte et le secrétaire général de la Ligue arabe.

Critiquée dans un premier temps par le régime qui l'a accusée de vouloir "déstabiliser" la Syrie , la Ligue arabe avait annoncé le 20 octobre qu'elle avait reçu l'accord du gouvernement syrien pour la visite de cette délégation.

Selon l'ONU, la répression a fait plus de 3.000 morts, en grande majorité des civils, depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad le 15 mars en Syrie.