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Carrefour signera l'accord historique sur la sécurité des usines du Bangladesh

Après Zara ou Benetton, la marque française Carrefour s'est engagée mercredi à signer un accord sur la sécurité des usines du Bangladesh. Un protocole mis en place à la suite de l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers textiles. Les Américains Wal-mart et Gap ont refusé d'y participer.
Article rédigé par Clémence Olivier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Après le drame du Raza Plaza, les
grandes marques occidentales d'habillement réagissent. Un accord a été décidé, mercredi, pour améliorer la sécurité
des usines du pays. Le 24 avril dernier, 1.127 personnes sont mortes
dans l'effondrement de cet immeuble, abritant des ateliers de
confection. Dans les décombres, des étiquettes de marques occidentales dont celles des Français Camaïeu et Auchan avaient été retrouvées.

Le
protocole institue, entre autres, un inspecteur en chef indépendant
des entreprises et des syndicats, chargé d'un programme d'inspection
de la sécurité incendie "crédible
et efficace".  Il
prévoit également un ou plusieurs experts qualifiés devant mener
un examen "
complet
et rigoureux"  des
normes et règlements actuels dans le bâtiment pour les entreprises
de prêt-à-porter au Bangladesh.

Carrefour
adhère à l'accord

Parmi
les signataires, on retrouve Carrefour. Le groupe français s'est engagé mercredi à suivre ce protocole. L'Italien Benetton, l'Espagnol
Zara, le Britannique Marks and Spencer ou le Suédois H&M ont
également annoncé leur participation.

Les
sociétés avaient jusqu'à ce mercredi pour rejoindre les
signataires de l'accord, soutenu par
l'Organisation internationale du travail et des syndicats comme
IndustriALL.

Wal-Mart
et Gap refusent

Wal-Mart, premier distributeur mondial, A indiqué ne pas vouloir signer l'accord. le groupe explique avoir renforcé les contrôles dans ses usines du pays et estime que
ses propres inspections donneront plus vite des résultats.

Le
groupe américain Gap a également refusé de participer à ce
protocole, contestant une proposition de l'accord sur la résolution
des litiges. Par ailleurs, Debbie
Mesloh, porte-parole de Gap, a
indiqué que son entreprise avait lancé une initiative en propre, en
octobre, pour améliorer la protection anti-incendies dans les usines
du Bangladesh. 

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