Québec: une étude inédite sur le bilan carbone
Au Québec, on obtiendra bientôt le bilan carbone des barrages hydroélectriques. Une première.
Cette zone est accessible uniquement par hélicoptère. Un laboratoire à ciel ouvert au nord du Québec, pour déterminer bilan carbone des zones inondées, par la construction de barrages.
Michelle Garneau, palé-écologiste, professeure à l'UQAM et membre du GIEC:
"On veut faire le bilan de carbone de la tourbière en surface, alors quelles sont les données contemporaines pour être capable d'évaluer par après, notamment avec les projets d'Hydro-Québec, combien ces tourbières absorbent le carbone, combien elles en émettent sur une base annuelle."
Des données précieuses pour la lutte contre le réchauffement climatique et jusqu'ici inconnues, alors que l'hydroélectricité est considérée comme l'une des sources d'énergies les plus propres de la planète.
Paul Del Giorgio, biologiste à l'UQAM :
"Les émissions dues à l'hydro-électricité ne sont pas bien comptabilisées dans le monde, et il y a des créations de réservoirs partout dans monde, et pourtant, les émissions dues à ces réservoirs ne sont pas bien comptabilisées."
Plusieurs barrages sont en cours de construction au nord du Québec, au coeur de la fôret boréale, qui emprisonne à elle seule plus de 300 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Les premiers résultats de cette étude sont prévus dès l'année prochaine
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