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Canada : après avoir perdu 95 fois, ce candidat se lance dans sa 96e campagne électorale

John Turmel, âgé de 67 ans, est, selon plusieurs médias, la personne qui s'est présentée au plus grand nombre d'élections, tous pays confondus. Et il a à chaque fois perdu.

Article rédigé par franceinfo
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Le candidat indépendant John Turmel participe à un débat à Toronto (Canada), le 20 novembre 2013. (STEVE RUSSELL / TORONTO STAR / GETTY IMAGES)

Il est le plus redoutable serial loser politique de la planète. Le journal britannique The Guardian (en anglais) consacre dimanche 23 septembre un article à John Turmel, un Canadien de l'Ontario âgé de 67 ans, décrit comme le "plus gros perdant d'élections au monde".

Tout a commencé en 1979. Alors qu'il tient un lieu clandestin de black jack, il ne cesse de se faire arrêter et décide de se présenter pour légaliser les jeux d'argent. Il ne recueille alors que 193 voix, d'après The Guardian. Ce premier échec ne le décourage pas. Il devient alors "un candidat en série", comme le qualifie le journal Le Devoir. Depuis lors, il se présente à des dizaines d'élections dans la province de l'Ontario pour devenir conseiller municipal ou député. "Le nombre de voix qu'il reçoit varie entre 11 et 4 500", décrit le journal. Au fil des années, il est surnommé "le plus gros loser politique" par les médias. 

Il veut devenir maire d'une ville de 90 000 habitants

"Je ne fais pas campagne. Je vais m'inscrire, je publie un communiqué de presse et fais une conférence puis je rentre chez moi. Et s'il y a un débat, j'y participe", explique John Turmel. Il défend alors des idées allant de la défiance face au changement climatique à la légalisation de la drogue ou de la prostitution. Des propositions qu'il défend aujourd'hui encore, puisqu'il participe à sa 96e campagne pour devenir, cette fois-ci, maire de Brantford, une ville de l'Ontario qui compte tout de même 90 000 habitants. "Si je peux avoir quatre élections partielles avant mai l’année prochaine, ça me ferait 100 élections en 40 ans", se félicite-t-il auprès des journalistes du Devoir.

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