Cet article date de plus de douze ans.

Pollution sans précédent de la baie de Rio de Janeiro

Alors que Rio de Janeiro accueille le sommet de la Terre, les 21 et 22 juin 2012, la ville brésilienne est la première à souffrir d'une forte pollution dans la baie de Guanabara, qui s'apparente à un dépotoir. Il s'y entasse des tonnes de déchets ménagers ou des liquides toxiques et les égouts se déversent directement dans la mer.
Article rédigé par Jean Serjanian
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vue aérienne de la baie de Rio fortement polluée. (AFP)

Le biologiste et militant Mario Moscatelli dénonce depuis 15 ans une situation dramatique derrière un décor de rêve : sous et en surface des eaux tranquilles de la baie, la pollution rend le travail des pêcheurs de plus en plus difficile. Et la mangrove n'échappe pas à la pollution : vêtements, chaussures, divans, télévisions... échouent en bordure de la baie.

«La baie de Rio (ou baie de Guanabara) est aujourd'hui une immense latrine et une poubelle», déplore Mario Moscatelli, selon qui il faudra une vingtaine d'années pour assainir la baie, même si des actions de court terme donnent déjà des résultats.
 

AFP, le 12 juin 2012

Il y a douze ans, le projet Mangrove vivante à Magé a démontré qu'il était possible de restaurer la végétation tropicale rongée par la pollution. Ce projet, administré par l'ONG Onda Azul, se concentre sur 1,6 km² et cherche à transformer la zone reboisée en parc écologique.

Des membres de l'organisation écologique ont inventé un système de protection de jeunes boutures de palétuviers avec des bouteilles en plastique qui sont retirées quand l'arbre est assez fort pour résister aux prédateurs. Près de 120 hectares de mangrove ont ainsi été reboisés et une seconde zone de 160 hectares a vu 40% de sa végétation rénovée.

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