Cet article date de plus d'onze ans.

Brésil: La présidente propose un référendum pour une réforme politique

Dilma Rousseff a également annoncé un plan d'investissement de 19 milliards d'euros dans les transports pour répondre aux revendications des manifestants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un vendeur de Rio de Janeiro (Brésil) regage la présidente du Brésil Dilma Roussef annoncer à la télévision un plan d'investissements pour les transports, le 24 juin 2013. (YASUYOSHI CHIBA / AFP)

Un référendum pour une réforme politique et 19 milliards d'euros d'investissements dans les transports. Pour désamorcer le mouvement de protestation sans précédent qui secoue le Brésil depuis 15 jours, la présidence, Dilma Roussef, a multiplié les annonces lundi 24 juin.

"Je veux en ce moment proposer un débat sur la convocation d'un référendum populaire qui autorise le fonctionnement d'une assemblée constituante exclusive chargée de faire la réforme politique dont le pays a tant besoin", a déclaré Dilma Rousseff, lors d'une réunion avec gouverneurs et maires du pays. La dernière assemblée constituante au Brésil remonte à 1986, au lendemain de la dictature.

Pour les manifestants, "la lutte continue"

Un peu plus tôt, après avoir reçu les dirigeants du Mouvement "Passe livre" (ticket de bus gratuit) à l'origine de la fronde, la présidente brésilienne a annoncé un investissement de 19 milliards d'euros dans les transports. Ces annonces interviennent après l'allocution radiotélévisée de vendredi où elle se disait "à l'écoute de la rue". Près de 1,2 millions de personne ont en effet défilé jeudi 20 juin dans le pays pour protester contre la vie chère.

Elles ne devraient pourtant pas calmer le mouvement dans l'immédiat. "Le dialogue est un pas important, mais sans actions concrètes qui confirment les améliorations pour la population il n'existe pas de progrès", a réagi Mayara Longo Vivian, une représente de "Passe livre", avant d'ajouter: "la lutte continue".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.