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Le pape François annonce les prochaines JMJ de 2016 à Cracovie, en Pologne

Une annonce faite à l'issue de la messe de clôture des 28e JMJ de Rio devant trois millions de fidèles massés sur la plage de Copacabana.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 3 min
Le pape François célèbre la messe de clôture des JMJ de Rio (Brésil) devant trois millions de fidèles massés sur la plage de Copacabana, le dimanche 28 juillet 2013. (LUCA ZENNARO / REUTERS)

"Chers jeunes, pour les prochaines Journées mondiales de la jeunesse, nous nous donnons rendez-vous en 2016, à Cracovie, en Pologne". Une annonce du pape François dimanche 28 juillet à l'issue de la messe de clôture des 28e Journées mondiales de la jeunesse catholique (JMJ) de Rio devant trois millions de fidèles massés sur la plage de Copacabana.

Cracovie ou l'hommage à Jean-Paul II

Le choix de Cracovie rappelle la mémoire de l'ancien pape polonais Jean-Paul II, qui était originaire de cette région du sud de la Pologne. Immensément populaire, fondateur des JMJ, le pape Jean Paul II, qui sera proclamé saint par le pape François à la fin de l'année, avait présidé en août 1991 les JMJ au sanctuaire de Czestochowa, où est vénérée la Vierge noire tant aimée des Polonais.

Jean-Paul Il avait été archevêque de Cracovie, avant d'être élu en 1978 premier pape polonais de l'Histoire.Ville typique d'Europe centrale, cité de grande culture, Cracovie est aussi la ville européenne la plus proche d'Auschwitz, le plus grand camp d'extermination nazi. L'Eglise polonaise reste une des plus vivantes du continent européen, même si la Pologne se sécularise rapidement et si les positions conservatrices d'une partie du clergé polonais sont de plus en plus battues en brèche.

Des centaines de milliers de personnes assistent à la messe de clôture des JMJ de Rio (Brésil), sur la plage de Copacabana. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Le choix de Cracovie n'est pas une surprise, il était donné probable depuis longtemps. La déception devrait être forte chez certains Africains, dont les pays n'ont jamais accueilli de JMJ, même s'ils ne se faisaient pas d'illusion. Les questions de logistique et de sécurité rendent très difficiles des candidatures de métropoles africaines, à part peut-être du Cap et de Johannesbourg. Les Africains ont été peu nombreux dans les JMJ de Rio, alors que le nombre de catholiques continue à croître sur le continent africain. 

Plus de 3 millions de fidèles à la messe finale des JMJ

Avant cette annonce du choix de Cracovie, plus de trois millions de fidèles, en grande majorité des jeunes brésiliens et latino-américains, ont participé à la messe finale des JMJ à Rio de Janeiro, selon le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi. Des jeunes de 170 pays sont venus participer à ces 28e JMJ, dont la messe finale célébrée par le pape François avait lieu sur la fameuse plage de Copacabana.

La veille, le maire de Rio, Eduardo Paes, avait déclaré qu'il attendait "de 2,5 à 3 millions de personnes" pour la messe de clôture, "un record historique sur la plage".

Le souverain pontife a dimanche demandé aux jeunes d'annoncer "sans peur" leur foi aux "frontières" du monde sans faire de différences, en leur assurant que "l'Évangile est pour tous" et pas seulement pour "les plus accueillants". François a martelé : "Il n'y a pas de frontières, pas de limites : Jésus nous envoie à tous. Il n'est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants".

Le pape célèbre la messe de clôture des JMJ devant une foule immense à Rio (France 2 - Renaud Bernard et Karine Guillaumain)

Pendant la messe, des pèlerins ont déployé une grande banderole avec la photo du pape François, qui a fait preuve à 76 ans d'une énergie débordante pendant son séjour à Rio, séduisant les pèlerins des JMJ par sa chaleur et son franc parler. La présidente du Brésil Dilma Rousseff, la présidente argentine Cristina Kirchner et le président bolivien Evo Morales, assistaient à l'office ainsi que 60 cardinaux, 1 500 évêques et 11 000 prêtres, selon le Vatican.

Après la messe, le pape rencontrera dans l'après-midi le comité de coordination du Conseil épiscopal latino-américain, avant de s'envoler dans la soirée pour Rome. Le premier pape sud-américain de l'Histoire achèvera ainsi le premier voyage à l'étranger de son pontificat.

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