Cet article date de plus d'onze ans.

Brésil : une foule immense accueille le pape à Rio

Des milliers de pélerins s'étaient massés sur le trajet de la papamobile. Quelques centaines de manifestants ont été dispersés, en soirée, près du palais Guanabara où le pape était reçu par la présidente Dilma Rousseff.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Stefano Rellandini Reuters)

A peine arrivé, et déjà au repos. Le pape n'a aucun rendez-vous ce mardi -  histoire, sans doute, de se remettre des 12h de vol qui l'ont amené au Brésil. Les Journées mondiales de la jeunesse commenceront sans lui, sur la plage de Copacabana, en soirée - la messe sera célébrée par l'archevêque de Rio, Mgr Orani Joao Tempesta.

Le prochain rendez-vous officiel du pape, c'est mercredi, un déplacement au sanctuaire marial d'Aparecida, à 200 km de Rio. En théorie du moins... Le porte-parole du Saint-Siège précisant tout de suite que le pape pouvait rencontrer qui il désirait.

Pas question d'imposer un quelconque protocole, donc. Les services de sécurité en ont, une fois de plus, fait l'expérience lundi, à son arrivée. Le pape François s'est offert un très long bain de foule sur la route entre l'aéroport et le centre-ville. Les gardes du corps ont été obligés d'intervenir pour écarter la foule qui, à un moment, était si compacte qu'elle a contraint le véhicule à s'arrêter.

Gaz lacrymogènes devant le palais présidentiel

C'est avec une bonne heure de retard qu'il est arrivé au palais Guanabara, le palais présidentiel où l'attendait Dilma Rousseff... et quelques centaines de manifestants nettement moins amènes. Des manifestants qui protestaient contre les quelque 40 millions d'euros d'argent public dépensés pour accueillir le pape. Un cocktail Molotiv a été lancé en direction des forces de l'ordre. Cinq manifestants ont été arrêtés, selon la police.

Le Vatican a tenu à minimiser la découverte, dimanche, d'un engin explosif artisanal dans des toilettes publiques près de la basilique d'Aparecida. Le sécurité du pape n'était pas en jeu, selon lui.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.