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Liberté de la presse : 72 journalistes sont détenus dans les prisons birmanes, selon Reporters sans Frontières

Depuis deux ans, la Birmanie se sert d'un nouvel arsenal juridique pour punir de trois ans de prison la diffusion de ce qu'elle considère être de fausses nouvelles.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une prison birmane (illustration). (STR / AFP)

72 journalistes sont détenus dans les prisons birmanes, alerte lundi 30 janvier Reporters sans Frontières auprès de la Direction Internationale de Radio France. La Birmanie est d'ailleurs le deuxième pays à emprisonner le plus de journalistes, derrière la Chine. Face à ce constat, certains journalistes choisissent la clandestinité, d'autres se résignent à ne plus informer ou à partir à l'étranger, indique RSF.

>> TÉMOIGNAGE. "L’enfer sur Terre" : le journaliste japonais Toru Kubota, libéré par la junte birmane, raconte sa détention

L'association s'inquiète aussi des peines prononcées qui ne cessent de s'allonger à l'encontre des journalistes. Un journaliste japonais, soupçonné d'avoir encouragé la dissidence contre l'armée au pouvoir, a ainsi été condamné en octobre à dix ans de prison après avoir couvert une manifestation anti-junte. Il a finalement été libéré mi-novembre à la faveur d'une amnistie de prisonniers.

Après le putsch du 1er février 2021, la junte s'est dotée d'un arsenal juridique sur-mesure. Celui-ci punit notamment de trois ans de prison la diffusion de ce qu'elle considère être des fausses nouvelles.

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