Birmanie : l'ex-dirigeante et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi a été partiellement graciée

La grâce concerne cinq des 19 condamnations contre elle et "sa peine a été réduite de six ans", a déclaré mardi le porte-parole de la junte.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Aung San Suu Kyi à Hanoï (Vietnam), le 13 septembre 2018. (KHAM / POOL / AFP)

L'ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, détenue depuis le coup d'Etat militaire de 2021 en Birmanie, a bénéficié d'une grâce partielle dans le cadre d'une amnistie de la junte concernant plus de 7 000 prisonniers, à l'occasion du carême bouddhiste, ont annoncé mardi 1ᵉʳ août les médias d'Etat. "Le président du Conseil d'administration de l'Etat a gracié Daw Aung San Suu Kyi, qui a été condamnée par les tribunaux compétents, en vertu de la loi sur les droits de l'homme", a annoncé le journal télévisé.

Aung San Suu Kyi a été condamnée à 33 ans de prison pour une série de chefs d'accusation, dont la corruption, la possession de talkies-walkies illégaux et le non-respect des restrictions relatives au Covid-19. Cette grâce concerne cinq des 19 condamnations contre elle et "sa peine a été réduite de six ans", a déclaré le porte-parole de la junte. Elle n'a été vue qu'une seule fois depuis qu'elle a été arrêtée après le putsch du 1ᵉʳ février 2021, dans une salle d'audience d'un tribunal de Naypyidaw, la capitale construite dans la jungle par l'armée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.