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Crise des migrants : l'Union européenne durcit l'octroi de visas pour les officiels biélorusses

La mesure approuvée "n'affectera pas" les citoyens biélorusses "ordinaires", selon le Conseil de l'Europe, alors que des milliers de militaires sont déployés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un membre des forces de sécurité polonaises à la frontière, aperçu mardi 9 novembre 2021 depuis le côté biélorusse, près de Grodno. (VIKTOR TOLOCHKO / SPUTNIK via AFP)

L'Union européenne a suspendu, mardi 9 novembre, des dispositions visant à faciliter la délivrance de visas pour les fonctionnaires du régime biélorusse. Cette décision des Vingt-Sept (en anglais) entérine une proposition soumise par la Commission européenne fin septembre. Elle intervient au moment où la tension monte à la frontière avec la Pologne, qui bloque le passage de groupes de migrants venus de la Biélorussie et a déployé des milliers de soldats, et alors que l'UE envisage de nouvelles sanctions à l'égard du régime d'Alexandre Loukachenko.

Les dispositions facilitant la délivrance de visas en matière notamment de pièces justificatives et de réduction des droits sont suspendues pour les membres de délégations officielles biélorusses, les membres des gouvernements et Parlements nationaux et régionaux ainsi que des Cours suprême et constitutionnelle "dans l'exercice de leurs fonctions". La mesure approuvée "n'affectera pas" les citoyens biélorusses "ordinaires, qui continueront à bénéficier des mêmes avantages que ceux dont ils bénéficient actuellement", précise un communiqué (en anglais).

"Nous condamnons et rejetons fermement la poursuite de l'instrumentalisation de la migration par le régime biélorusse. Il est inacceptable que la Biélorussie joue avec la vie d'êtres humains à des fins politiques", a déclaré le ministre slovène de l'Intérieur Ales Hojs, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE. "La décision prise aujourd'hui témoigne une fois de plus de notre volonté commune de continuer à lutter contre cette attaque hybride en cours."

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