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Aung San Suu Kyi a effectué sa première sortie depuis sa libération après sept ans de résidence surveillée

Des Birmans émus se sont spontanément rassemblés mercredi à Bagan (centre) autour de celle qui symbolise la démocratie pour son peuple.Ce qui est censé être un voyage privé prend ainsi des allures de test de popularité.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Aung San Suu Kyi pose pour un photographe durant sa visite au mont Popa près de Mandalay le 6 juillet 2011. (AFP-Soe Than Win)

Des Birmans émus se sont spontanément rassemblés mercredi à Bagan (centre) autour de celle qui symbolise la démocratie pour son peuple.

Ce qui est censé être un voyage privé prend ainsi des allures de test de popularité.

Une foule de 150 personnes attendaient la lauréate du prix Nobel de la paix après un déjeuner avec son fils Kim Aris dans l'ancienne capitale impériale.

"Merci beaucoup", a-t-elle déclaré à ses admirateurs,dont certains pleuraient pendant qu'elle signait des autographes et posait pour des photos. "J'essaierai de revenir", a-t-elle ajouté avant de retourner à son hôtel.

Mme Suu Kyi est arrivée lundi à Bagan, site assimilé à Angkor (Cambodge), pour un voyage décrit comme strictement privé.

La dissidente, suivie en permanence pendant ce déplacement par des policiers en civil, s'est abstenue de toute déclaration politique. Un silence dont elle n'était pas coutumière avant son précédent placement en résidence surveillée en 2003. Il intervient après qu'elle eut été sommée récemment par les autorités de cesser ses activités politiques et de bien peser les risques que représenterait une tournée en province.

Elle avait indiqué fin mai préparer une tournée dans le pays, un test grandeur nature de sa popularité après sa de résidence surveillée en novembre, et le boycottage des dernières élections par son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND, dissoute).

Elle a depuis indiqué qu'elle effectuerait sa tournée seulement après la saison des pluies, qui dure tout l'été.

En 2003, Mme Suu Kyi et son équipe avaient été agressées en province dans une embuscade semble-t-il orchestrée par la junte, qui avait fait une centaine de morts selon la LND, quatre selon la junte. L'agression avait conduit à son placement en résidence surveillée pour sept ans.

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