Assange se rendra à la police si sa "détention" n'est pas reconnue illégale
Julian Assange avait déposé plainte en septembre 2014 contre la Suède et la Grande Bretagne auprès d’un groupe de travail mandaté par les Nations Unies pour faire reconnaitre son obligation de rester reclus comme une forme de détention illégale.
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Le fondateur de WikiLeaks, qui est réfugié depuis quatre ans à l’ambassade équatorienne de Londres, estime qu’il s’agit d’une forme de détention illégale puisque s’il sort, il peut être interpellé en vertu d’un mandat d’arrêt européen. A sa demande, un groupe de travail de l’ONU se penche sur cette situation et doit rendre sa réponse vendredi.
"Si l'ONU annonce demain que j'ai perdu mon affaire contre le Royaume-Uni et la Suède, je sortirai de l'ambassade vendredi à midi pour être arrêté par la police britannique" , a affirmé Julian Assange dans un communiqué. Dans le cas contraire, il demandera "la restitution de son passeport" .
Assange est visé par un mandat d'arrêt européen, étant accusé d'un viol commis en Suède et qu'il a toujours nié. Il refuse de se rendre dans ce pays par crainte d’être ensuite extradé vers les États-Unis où pourrait notamment lui être reprochée la divulgation par WikiLeaks de documents classés secret défense sur l'Irak et sur l'Afghanistan.
La décision du groupe de travail dont assange attend la réponse n'est toutefois pas contraignante.
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