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Vidéo Rescapé de la tempête de neige dans l'Himalaya, un Français raconte

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Rescapé de la tempête de neige dans l'Himalaya, un Français raconte (C. SEMPERE, E. KIERNANE / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Gaspard Delaporte, 27 ans, a fait partie des alpinistes pris au piège, mi-octobre, par une tempête de neige dans l'Himalaya. S'il a réussi à s'en sortir, 43 personnes ont perdu la vie.

Il a frôlé la mort. Gaspard Delaporte est l'un des alpinistes rescapés de la terrible tempête de neige qui a balayé l'Himalaya, mi-octobre. Ce phénomène météorologique, particulièrement violent, avait fait 43 morts, pris au piège en pleine ascension.

> VIDEO. Le cauchemar du trek de l'Himalaya

Cette randonnée, le jeune homme de 27 ans en rêvait depuis des mois. Il part finalement début octobre, avec un groupe d'amis. "Ce n'était pas un trek difficile, raconte-t-il à France 2. C'était de la randonnée en haute montagne, pas sur de la neige ou sur un glacier."

"Une question de vie ou de mort"

La veille de l'ascension, il neige un peu. Le lendemain, tout est blanc, le brouillard est présent. Gaspard et ses amis décident de partir quand même. Arrivés au col, à plus de 5 416 mètres d'altitude, la météo se dégrade très vite et, comme d'autres randonneurs, ils sont obligés de s'abriter dans un petit refuge.

Il fait très froid, le vent souffle à plus de 80 km/h. Gaspard et ses amis décident de repartir. Dans la descente, ils croisent de nombreux randonneurs qui n'arrivent plus à avancer. "C'est une question de vie ou de mort, explique Gaspard. Soit on les aide et on perd le groupe. Soit on les laisse et on continue. Ce sont des choix difficiles à faire."

"Pour nous, il n'était pas question qu'on y reste"

Le jeune homme a ainsi laissé derrière lui un couple d'Asiatiques, voyant qu'il était impossible de leur porter secours. Lui et ses amis ont eu plus de chance : après neuf heures de descente, ils atteignent un village dans la vallée. "On a eu peur, mais avec notre capacité physique et mentale, pour nous il n'était pas question qu'on y reste", assure Gaspard. Désormais retourné à Londres, où il travaille, le jeune homme reconnaît "avoir eu de la chance".

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